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Indiscipline Intellectuelle Revue de Presse - Page 37

  • Crimes contre l’humanité et la banalité du progrès : Exercice de conscience critique

    Qualifier les faits ou les choses est un pouvoir que l’on se donne facilement, avec un micro ou un verre à la main. Pourtant, la question qui surgit dépasse nos calendriers : comment lire ces événements en dehors de la politique, ou du marketing ? Les réalités de l’attaque sont hors du temps. Quel sens pour l’humain ? Il est où le progrès, il est où ce Progrès quasi religieux que l’on n’arrêterait pas, selon le lieu commun naïf et niais ? Entre crime contre l’humanité et la banalité du progrès auquel on s’attend, il faut tenter de redonner du sens.

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  • La fable du « capitalisme vert »

    « Le greenwashing ou écoblanchiment désigne la pratique consistant à promouvoir à tort les efforts environnementaux d’une organisation ou à consacrer plus de ressources à la promotion de l’organisation en tant qu’organisation verte qu’à la mise en œuvre effective de pratiques respectueuses de l’environnement. L’écoblanchiment est donc la diffusion d’informations fausses ou trompeuses concernant les stratégies, les objectifs, les motivations et les actions d’une organisation en matière d’environnement ». Et c’est une pratique courante.

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  • À l’abri de l’anthropocène, le capitalisme saccage le monde

    L’auteur commence par s’attaquer à la notion vague d’anthropocène. Vague parce que personne n’est capable de la dater — la maîtrise du feu, le néolithique ou le capitalisme ? Entre 700 000 ans et 400 ans, il y a de la marge. Notion confuse aussi, parce qu’elle rejette sur l’homme en général, l’homme dans ses rapports à la nature alors qu’il s’agit d’un mode de production historiquement déterminé et si on veut des « cènes », l’auteur proposerait plutôt le « capitalocène ». C’est bien la logique du capital qui détruit les deux sources de la richesse, la terre et les travailleurs, ainsi que l’affirmait Karl Marx.

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  • Réponse à six critiques récurrentes sur la décroissance

    « La découverte la plus marquante de la recherche historique et anthropologique récente est que les relations sociales de l’homme englobent, en règle générale, son économie. L’homme agit de manière, non pas à protéger son intérêt individuel à posséder des biens matériels, mais de manière à garantir sa position sociale, ses droits sociaux, ses avantages sociaux. Il n’accorde de valeur aux biens matériels que pour autant qu’ils servent cette fin. » Karl Polanyi.

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  • Jakob von Uexküll : La Terre, neuf millions de mondes

    Avez-vous déjà perçu le monde comme une mouche ? Mieux qu’avec des mots, le naturaliste et biologiste allemand Jakob von Uexküll (1864-1944) vous y invite par l’image. Sur une page, la banale photographie d’une rue de village avec une voiture, des maisons et un clocher. Sur l’autre, « la même rue, pour un œil de mouche », d’après un dessin de son compère Georges Kriszat. Tout à coup, la vue se métamorphose en un ensemble de formes colorées rappelant les tableaux de Matisse. Le réel n’est plus le réel : l’évidence de nos sens apparaît dans toute sa relativité. Cette expérience du monde depuis la perspective d’une mouche pourrait se dupliquer avec chaque vivant. Les dessins de Georges Kriszat proposent le même décentrement avec les oursins, les mollusques, les abeilles et les chiens.

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  • Qui sont les nouveaux Rubens ?

    Une idée reçue s’est imposée, renforcée par un livre (1) : les méga-artistes d’AC seraient dans la lignée des grands génies d’autrefois. Le magazine Artension, qui publie un dossier sur la vie d’artiste aujourd’hui, m’a posé la question : « Les artistes-entrepreneurs sont-ils des « maîtres » comme les autres » ? Sans "divulgâcher" mon article publié par Artension (2) voici quelques éléments de réflexion.

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  • Comment le conflit de Gaza accélère le passage au monde multipolaire (Partie 2/2), par Pierre-Emmanuel Thomann

    Après avoir établi un diagnostic général dans l’article précédent , cette seconde partie se focalise sur la posture de l’Union européenne (UE), de plus en plus vassalisée à Washington, avant d’aborder les intérêts géopolitiques de la France dans la nouvelle configuration.  

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