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  • Modification volontaire du climat : on peut jouer à Dieu

    Les pluies survenues à Dubaï au mois d'avril 2024 ont suscité des interrogations quant à leur possible origine humaine. Bien que les experts aient écarté cette hypothèse, un reportage de la radio-télévision suisse s'est intéressé à la géo-ingénierie (techniques permettant la modification de la météo). Si l'efficacité de cette pratique fait débat, une chose est certaine : il ne s'agit pas de science-fiction.

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  • Que s’est-il passé à Kazan lors du 16ème sommet des BRICS ?

    L’émergence des BRIC[2], puis des BRICS et enfin des BRICS+ a été très probablement l’événement le plus important de ces vingt dernières années[3]. L’acronyme BRIC — Brésil, Russie, Inde, Chine — a été introduit dans notre langage populaire par Jim O’Neill, économiste chez Goldman Sachs il y a plus de vingt ans[4]. Ce groupe de pays a été rejoint en 2011 par l’Afrique du Sud. Avec cet ajout, les pays BRICS représentaient 26 % de la masse continentale mondiale et un total du PIB mondial (en PPA) passant de 25,6 % en 2009 à 33,7 % fin 2024. L’affirmation que les BRICS représentent les intérêts de la « majorité mondiale » y a gagné en crédibilité[5].

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  • L’ère du « cloud capital » – Yannis Varoufakis

    Le capitalisme est désormais mort, en ce sens que sa dynamique ne régit plus nos économies. Dans ce rôle, il a été remplacé par quelque chose de fondamentalement différent, que j’appelle le techno-féodalisme. Au cœur de ma thèse se trouve un paradoxe qui peut sembler déroutant au premier abord, mais qui, selon moi, est parfaitement logique : ce qui a tué le capitalisme, c’est… le capital lui-même. Non pas le capital tel que nous le connaissons depuis l’aube de l’ère industrielle, mais une nouvelle forme de capital, une mutation de celui-ci apparue au cours des deux dernières décennies, un capital tellement plus puissant que son prédécesseur que, tel un virus stupide et trop zélé, il a tué son hôte. Quelles en sont les causes ? Deux évolutions principales : la privatisation de l’internet par les grandes entreprises technologiques américaines et chinoises. Et la manière dont les gouvernements occidentaux et les banques centrales ont réagi à la grande crise financière de 2008.

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  • Toulouse : un spectacle ténébreux

    L'opéra urbain « La Porte des ténèbres » qui a occupé les rues de Toulouse du 25 au 27 octobre, n'a pas fait l'unanimité comme disait le souhaiter son directeur artistique. Issu du festival « Hellfest » (fête de l'enfer) de Clisson (Loire-Atlantique), il cumule des symboles sataniques que dénoncent les Églises chrétiennes, catholique et protestante.

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  • Paris : des entreprises paient des vigiles pour protéger leurs salariés des consommateurs de crack

    Des salariés plus sereins grâce à des vigiles. Depuis 2019, le quartier Rosa Parks, à la frontière entre le XIXe arrondissement de Paris et la Seine-Saint-Denis, voit des vigiles protéger les salariés qui rejoignent leur bureau. Ainsi, des transports en commun jusqu’à leur lieu de travail, ces derniers sont sous bonne escorte. Mise en place par un collectif d’entreprises, cette initiative vise à protéger les salariés sur un trajet de 750 mètres jugé à risque.

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  • « J’ai soigné les malades du Covid »: entretien avec le Dr Bernard Giral

    Le docteur Bernard Giral est médecin généraliste à Fontvieille et président de la CTPS (Communauté territoriale professionnelle de santé) du pays d’Arles (Bouches-du-Rhône). Lorsque l’épidémie de Covid est arrivée en France début 2020, il fait partie de la courageuse minorité de médecins qui ont refusé les consignes mortifères d’inaction des « autorités sanitaires » parisiennes (restez chez vous, prenez du Doliprane, appelez les services d’urgence en cas de détresse respiratoire). Il a au contraire soigné les gens, principalement avec le protocole de l’IHU de Marseille, et avec une totale réussite puisque aucun des quelques 1 500 malades soignés n’est décédé. Son action est très reconnue localement (voir par exemple ici la cérémonie de remise de la médaille de la ville il y a quelques mois), mais demeure inconnue ou impensée des autorités centrales. Elle confirme une fois de plus que la première cause de mortalité durant l’épidémie de Covid de 2020-2022 ne fut pas le virus en lui-même mais le refus de soigner les malades. Ce refus était de nature idéologique et il était éminemment contraire au fondement même de l’éthique médicale. L’action du Dr Giral démontre par ailleurs que les déserts médicaux ne sont pas une fatalité et qu’il existe des façons de s’organiser collectivement et de créer de véritables dynamiques locales lorsque l’initiative part d’en bas (des professionnels et des bénévoles de terrain) plutôt que de tomber d’en haut (des cabinets ministériels et de leurs consultants privés).

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  • Sexe ou genre: le féminisme se déchire

    Alors qu'il s'est imposé aujourd'hui comme un thème majeur dans les débats politiques, sur les réseaux sociaux, dans les médias et les séries télévisées, le féminisme se heurte aujourd'hui à la question de l'identité du genre qui divise violemment ses rangs. En témoignent les très nombreuses attaques subies par Marguerite Stern et Dora Moutot depuis la sortie de leur livre Transmania sur les « dérives de l'idéologie trans ». Le 5 octobre dernier à Paris, une séance de dédicace de leur livre a ainsi été perturbée par une soixantaine de militants antifascistes cagoulés et armés de matraques télescopiques.

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