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Un monochrome d’Yves Klein à 18,4 millions d’euros : au secours, Alphonse Allais !

Alphonse Allais, pince-sans-rire

Qu’un peintre aime la belle teinte, on ne peut que l’en féliciter. La beauté a été tellement conspuée, au XXe siècle ! Alors, mieux vaut le profond bleu IKB qu’un bleu louche ou qu’un bleu sale. Mais l’idée du monochrome total, elle, remonte à notre loustic national Alphonse Allais. Son imagination était telle qu’il a tourné en dérision, par avance, beaucoup de nos snobismes. Dans son Album Primo-Avrilesque (1897), il inventa le principe du monochrome décliné en sept tons. Dont les trois mentionnés pour Malevitch, Soulages et Klein : le blanc (Première communion de jeunes filles chlorotiques par un temps de neige), le noir (Combat de nègres dans une cave, pendant la nuit), le bleu (Stupeur de jeunes recrues apercevant pour la première fois ton azur, ô Méditerranée !).

https://www.bvoltaire.fr/un-monochrome-dyves-klein-a-184-millions-deuros-au-secours-alphonse-allais/

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