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  • On assassine en politique

    Charlie Kirk pensait et affirmait que l’homosexualité est une maladie, qu’une fillette qui a été violée devait garder l’enfant de son violeur, que les morts par armes à feu étaient le prix à payer pour la liberté d’en détenir… et bien d’autres joyeusetés que ses détracteurs ne cessent de diffuser depuis sa mort. Et alors ?

    Charlie Kirk était aussi un excellent débatteur, un fin rhéteur, aux discours emplis de sophismes et de pétitions de principe mais qui donnait la parole à ses adversaires, qui croyait aux vertus de la discussion publique et qui était capable de montrer une véritable empathie à l’égard de ses contradicteurs. Et alors ?

    Il ne s’agit certainement pas pour moi de le pleurer ni de faire son panégyrique. Pas même de lui rendre un hommage indu. Évidemment ses idées me sont pour la plupart hautement antipathiques. Et si, par une curieuse et improbable coïncidence, j’avais été amené à débattre avec lui, sans doute aurais-je pris plaisir à cette castagne oratoire. Et alors ?

    Et alors ? en quoi tout cela peut-il justifier un seul instant son assassinat ?

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  • Anatomie de la beauté

    Pendant des siècles la beauté allait de soi : inutile d’analyser, d’argumenter pour la défendre. Mais il y a environ 50 ans, le beau a commencé à être, pas seulement détourné ou contesté, mais déconstruit et diabolisé. L’attaque est venue de l’intelligentsia, le grand public restant demandeur de beauté, sans avoir les mots, les « concepts » ou la culture pour répondre. Certains milieux cultivés, réticents à agresser le beau, eurent cependant du mal à défendre… une quasi évidence.

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  • Un temps de mammouth Portrait d’un géant disparu

    Durant tout le Paléolithique, en Europe comme dans le reste du monde, les alternances de périodes très froides et tempérées modifient profondément le paysage. Le climat fluctue suivant des cycles d’environ cent mille ans qui alternent périodes glaciaires et interglaciaires.

    Doggerland et Europe du nord au pic de la dernière glaciation (21000 BP)Avec des températures qui peuvent être inférieures de dix degrés aux températures actuelles, les périodes glaciaires se traduisent par une grande extension des glaciers et des calottes qui recouvrent les pôles. De ce fait aussi, le niveau des océans peut descendre jusqu’à une centaine de mètres en-dessous du niveau actuel.

    Au maximum de la dernière glaciation, environ 21000 ans BP, les glaciers avançaient jusqu’au sud de l’Angleterre. Par ailleurs, la Manche et une grande partie de la mer du Nord se parcouraient à pied sec. Ce vaste territoire désertique était balayé par des vents violents et il s’ensuivait des nuages de poussières (le loess) qui allaient se déposer en Europe continentale.

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  • L'incroyable transformation d'une ville américaine devenue enclave musulmane.

    En 50 ans, Hamtramck est passée d'une enclave polonaise chrétienne à la ville la plus musulmane des USA. Douze mosquées sur 5,2 km², un conseil municipal exclusivement masculin et musulman, une vie désormais tournée vers l'islam. Portés jusque là par des militants aux slogans prônant diversité et inclusion, les élus s'affrontent désormais avec leurs anciens alliés, notamment LGBT, qui les qualifient d'homophobes.

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  • Jacques Sapir : « Il n’y a pas de problème insoluble avec la dette publique française »

    ENTRETIEN. François Bayrou s'est écrasé sur le mur (politique) des finances et de la dette publiques. Derrière les discours et les incantations médiatiques, que réellement disent les chiffres ? Quelles sont les causes premières de l'appauvrissement de la France ? Que faudrait-il faire ? Pour y voir plus clair, nous avons interrogé l'économiste Jacques Sapir.

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  • « L’invisibilisation du travail permet l’exploitation des travailleurs »

    Pour qu’un travail soit exploité, il faut qu’il soit invisibilisé. Le sociologue Denis Colombi, professeur de sciences économiques et sociales au lycée, est l’auteur de Qui travaille vraiment (Payot, 2024), un ouvrage dans lequel il interroge nos représentations du travail des autres et leurs conséquences. Chacun, explique-t-il, a tendance à penser qu’il travaille « vraiment » contrairement à d’autres (« les assistés », « les parasites »), mais les choses s’avèrent plus complexes lorsqu’on explore les conditions dans lesquelles les métiers sont exercés et quand on interroge ce qu’est le travail. 

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