Les forêts françaises s’étendent, mais elles s’affaiblissent. En dix ans, la mortalité des arbres a augmenté de 125 %, selon un rapport récent de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN). Si l’on évoque souvent les aléas climatiques pour expliquer cette dégradation, un autre facteur, plus silencieux mais tout aussi dévastateur, réside dans notre manière de gérer la forêt.
Une gestion tournée vers le rendement rapide, qui sacrifie le temps long nécessaire à la vie des arbres.