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  • L’abbé mort et la curée

    Simple moine franciscain, puis humble prêtre séculier, ancien résistant, qui avait sauvé des enfants juifs, combattu les armes à la main avant de rejoindre à Londres le général de Gaulle, puis de siéger quelque temps, après la Libération, sur les bancs de l’Assemblée nationale, noyé dans la masse des élus du MRP, émanation politique de la démocratie chrétienne française, l’abbé Pierre, à l’aube de ce 1er février 1954, ne disposait d’aucun mandat, n’était mandaté par aucun parti ni aucune institution, ne jouissait d’aucune notoriété. Ce n’est même pas en tant que chrétien, représentant son Église, mais simplement, mais seulement au nom de la charité, de la solidarité, de l’humanité, porté au-delà de lui-même par le chagrin, la colère et la pitié qu’il appelait à « l’insurrection de la bonté ».

    Le succès de son initiative fut foudroyant, on le sait de reste. Il ne lui permit pas seulement d’accéder à une célébrité nationale puis mondiale, mais de recueillir et de faire ruisseler les fonds qui allaient à ses œuvres, et d’abord aux communautés d’Emmaüs, au bénéfice de ceux qui lui tenaient à cœur, des sans-abri, des sans-logis, des sans-argent, des pauvres, parmi lesquels il vivait d’une vie semblable à la leur, sans ambition personnelle, exempt de toute vanité, de toute cupidité, de toute compromission, porteur, en somme, des valeurs et des messages de l’Évangile.

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  • Drogues en Europe, le rapport qui inquiète

    Présents partout, fabriqués à partir de presque n'importe quoi, et susceptibles d'affecter la vie de chacun : tel est le constat d'un récent rapport de l'Agence européenne des drogues (EUDA) sur l'impact des stupéfiants en Europe. Celui-ci met en lumière l'ampleur alarmante prise par ce fléau de santé publique, avec près de 30 % de la population adulte ayant déjà consommé. Il montre également les graves répercussions du trafic de drogue, qui alimente la corruption, la violence et la détresse sociale, touchant particulièrement les jeunes.

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  • L’effondrement de l’île de Pâques n’a pas eu lieu

    Rapa Nui, appelée par les Européens l’île de Pâques, ne cesse de fasciner. Ce bout de terre perdu dans l’océan Pacifique à plus de 2000 kilomètres de toute autre terre habitée, a une réputation qui lui colle à la peau. Elle aurait été le lieu d’un effondrement civilisationnel en raison de la surexploitation de ses ressources. Cette thèse, notamment popularisée par l’essayiste Jared Diamond dans son livre Effondrement : comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie, publié en 2005, est probablement fausse. Un nouvel article publié dans la revue scientifique Nature ce mercredi 11 septembre en apporte une nouvelle preuve.

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  • Variole du singe : censuré, le Professeur Perronne répond

    Nous recevons le professeur Christian Perronne, infectiologue, conseiller de plusieurs gouvernements français et de l’OMS, qui vient d’être censuré lors de ces derniers jours sur une certaine plateforme alors qu’il tentait de présenter un discours rationnel sur la variole du singe. Il démontre dans cet entretien comment la corruption du monde scientifique est systémique.

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  • Le CIO et « le sexe pour les nuls »

    Lors d'une conférence récente sur la controverse de la participation d'Imane Khelifle dans l'épreuve féminine de boxe le président du CIO aurait déclaré qu'il n'existerait « aucun examen fiable pour affirmer le sexe d'un concurrent ».

    Pour l'informer de l'état de la science nous lui rappelons quelques connaissances biologiques unanimement admises, texte que certains pourraient qualifier « le sexe pour les nuls » 

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  • Emmanuel Todd : «La Russie gagne la guerre et l’Europe implose»

    L'anthropologue et historien Emmanuel Todd revient sur l'actualité internationale pour la première de «Points de Vue» cette saison.

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  • Le gaz carbonique ne reste pas plusieurs milliers d’années dans l’atmosphère mais en moyenne 4 ans et n’a aucun impact sur l’effet de serre

    Il ne fait aucun doute que de nombreux processus naturels interviennent dans le cycle du carbone, qui se déroulent sur des échelles de temps très variées.

    En effet, nous avons des processus rapides (photosynthèse, respiration), qui se déroulent sur des jours ou des années, et des processus plus lents (par exemple, les échanges océan-atmosphère), qui se déroulent sur des échelles de temps allant de quelques décennies à quelques siècles.

    Il existe également des processus très lents (par exemple, la formation de carbonates) qui se déroulent sur des échelles de temps millénaires. Cependant, cela n’a aucune importance, car les processus rapides éliminent les molécules de CO2 à leurs échelles pertinentes, sans attendre que les processus lents ou très lents agissent.

    De toute évidence, les données d’observation du CO2 atmosphérique ne sont pas cohérentes avec le récit climatique. Elles le contredisent plutôt.

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