Nous recevons le professeur Christian Perronne, infectiologue, conseiller de plusieurs gouvernements français et de l’OMS, qui vient d’être censuré lors de ces derniers jours sur une certaine plateforme alors qu’il tentait de présenter un discours rationnel sur la variole du singe. Il démontre dans cet entretien comment la corruption du monde scientifique est systémique.
Indiscipline Intellectuelle Revue de Presse - Page 19
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Variole du singe : censuré, le Professeur Perronne répond
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Le CIO et « le sexe pour les nuls »
Lors d'une conférence récente sur la controverse de la participation d'Imane Khelifle dans l'épreuve féminine de boxe le président du CIO aurait déclaré qu'il n'existerait « aucun examen fiable pour affirmer le sexe d'un concurrent ».
Pour l'informer de l'état de la science nous lui rappelons quelques connaissances biologiques unanimement admises, texte que certains pourraient qualifier « le sexe pour les nuls »
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Emmanuel Todd : «La Russie gagne la guerre et l’Europe implose»
L'anthropologue et historien Emmanuel Todd revient sur l'actualité internationale pour la première de «Points de Vue» cette saison.
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Le gaz carbonique ne reste pas plusieurs milliers d’années dans l’atmosphère mais en moyenne 4 ans et n’a aucun impact sur l’effet de serre
Il ne fait aucun doute que de nombreux processus naturels interviennent dans le cycle du carbone, qui se déroulent sur des échelles de temps très variées.
En effet, nous avons des processus rapides (photosynthèse, respiration), qui se déroulent sur des jours ou des années, et des processus plus lents (par exemple, les échanges océan-atmosphère), qui se déroulent sur des échelles de temps allant de quelques décennies à quelques siècles.
Il existe également des processus très lents (par exemple, la formation de carbonates) qui se déroulent sur des échelles de temps millénaires. Cependant, cela n’a aucune importance, car les processus rapides éliminent les molécules de CO2 à leurs échelles pertinentes, sans attendre que les processus lents ou très lents agissent.
De toute évidence, les données d’observation du CO2 atmosphérique ne sont pas cohérentes avec le récit climatique. Elles le contredisent plutôt.
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De grands musées parisiens effacent le nom du Tibet de leurs salles d’expositions
« Tout ce qui dégrade la culture raccourcit les chemins qui mènent à la servitude », disait Camus dans un entretien accordé à la revue Caliban en 1951. Dans une tribune publiée dans Le Monde, un collectif de chercheurs alerte de la « passivité » de certains musées français face aux ingérences du Parti communiste chinois (PCC) dans la suppression de cultures qu’il souhaite faire disparaître.
Récemment, le Musée du quai Branly – anciennement musée des Arts et Civilisations d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques – a supprimé le nom « Tibet » de ses catalogues au profit de l’appellation approuvée par le régime chinois : « région autonome du Xizang ». Même modus operandiau Musée Guimet, musée des arts asiatiques, qui a rebaptisé les salles d’art consacrées au Tibet par le « monde himalayen ».
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Where could the economy be headed now?
Today, there is great wage and wealth disparity, just as there was in the late 1920s. Recent energy consumption growth has been low, just as it was in the 1920s. A significant difference today is that the debt level of the US government is already at an extraordinarily high level. Adding more debt now is fraught with peril.
Where could the economy go from here? In this post, I look at some historical relationships to understand better where the economy has been and where it could be headed. While debt levels and interest rates are important to the economy, a growing supply of suitable inexpensive energy products is just as important.
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De l’agraire au transhumanisme : la longue marche vers la dystopie!
Nous assistons actuellement à une accélération de la consolidation des entreprises sur l’ensemble de la chaîne agroalimentaire mondiale.
Les conglomérats du Big Data, dont Amazon, Microsoft, Facebook et Google, ont rejoint les géants agricoles traditionnels tels que Corteva, Bayer, Cargill et Syngenta pour imposer leur modèle d’alimentation et d’agriculture au monde.1
La Fondation Bill et Melinda Gates et de grandes institutions financières telles que BlackRock et Vanguard sont également impliquées, que ce soit en rachetant d’immenses superficies de terres arables, en promouvant les (faux) aliments biosynthétiques et les procédés de génie génétique, ou plus généralement en soutenant et en finançant les objectifs des méga-entreprises agricoles et alimentaires.2
Les intérêts milliardaires derrière tout cela tentent de présenter leur techno-solutionnisme comme une sorte d’effort humanitaire : sauver la planète avec des « solutions respectueuses du climat », « aider les agriculteurs » ou « nourrir le monde ». En réalité, il s’agit d’un reconditionnement et d’un greenwashing des stratégies d’expropriation de l’impérialisme.
Il s’agit de la transition vers une « agriculture mondiale » sous le contrôle des géants de l’agritech et des données, basée sur des semences génétiquement modifiées, des produits fabriqués en laboratoire similaires à l’alimentation, une agriculture « de précision » et « basée sur les données » et une agriculture sans agriculteurs, avec toute la chaîne alimentaire, du champ (ou du laboratoire) jusqu’à la vente au détail, contrôlée par des plateformes de commerce électronique monopolistiques régies par des systèmes et des algorithmes d’intelligence artificielle.
Ceux qui défendent ce programme ont une vision non seulement pour les agriculteurs mais aussi pour l’Humanité en général.