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Revue de Presse de l'Indiscipline Intellectuelle - Page 19

  • Jean-Frédéric Poisson : « La décision de la CJR de clôturer l’enquête sur la gestion du Covid-19 est inique »

    Le déficit d’information, provoqué par une gestion hyper-centralisée et personnalisée, a contribué au désastre. Combien de décès auraient pu être évités ? Combien de jeunes ont vu leur santé mentale durablement affectée ? Combien d’années de vie étudiante ont été gâchées ? Et que dire des montagnes de dettes accumulées ? Le bilan de la gestion de la crise Covid est une véritable catastrophe. Une commission d’enquête serait donc non seulement justifiée, mais nécessaire.

    Il faut également éclaircir l’instrumentalisation du Conseil scientifique. Jean-François Delfraissy, qui présidait le Conseil scientifique et est aujourd’hui président du Comité consultatif national d’éthique, a lui-même admis que ses recommandations n’étaient jamais suivies et que la gestion de la crise sur le plan médical était une catastrophe. Pourquoi n’a-t-il alors rien dit ? Pourquoi n’a-t-il pas alerté ? La responsabilité de cet homme est clairement engagée. Son rôle était de prévenir, de dire « attention ». Pourtant, on ne l’a jamais entendu le faire. Une telle défaillance mérite d’être examinée et jugée.

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  • Vers une société de l'espérance

    Les défis de 2025 : Refaire société et promouvoir l'entraide

    Alors que nous avançons vers 2025, Louis Fouché appelle à une prise de conscience collective. Il insiste sur l'importance de ne pas attendre de « sauveur providentiel », mais de s'engager activement dans la construction d'une société plus juste et équitable. « Il est essentiel de se réapproprier les problématiques locales, de participer activement à la vie de la communauté », affirme-t-il.

    (...) Louis Fouché nous invite à cultiver l'espérance, cette vision d'un meilleur avenir qui guide nos actions. Il évoque la nécessité de « s'accrocher à une étoile », de se fixer des objectifs ambitieux tout en restant ancrés dans la réalité. « Nous devons nous préparer à vivre dans un monde imprévisible, où notre capacité d'adaptation et notre solidarité seront nos meilleurs atouts », conclut-il.

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  • En manière de Voeux

    Tu ne peux empêcher les oiseaux de la tristesse de voler au-dessus de ta tête, mais tu peux les empêcher de faire leur nid dans tes cheveux.
    Proverbe chinois

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  • Cette sombre réalité que le profil du terroriste de Magdebourg laisse entrevoir sur la violence endémique qui nous vient du monde arabo-musulman

    Le paradigme dominant n’établirait pas d’équivalence entre l’attentat islamiste du Bataclan, l’attentat du marché de Noël de Magdeburg, le meurtre de Lola à Paris, le meurtre de Thomas à Crépol, l’attaque au couteau au métro de Lyon ainsi que d’autres actes commis par des OQTF... Dans un cas, il s’agit d’un attentat islamiste. Dans les autres cas, ce paradigme y voit des crimes de droit commun, de faits divers et non des faits de société ou, plus précisément, de contre-société. Et pourtant,  si on prend n'importe quel attentat, n’importe quel acte abjecte parmi les crimes citées, et qu'on suit les branchages par n'importe quelle terminaison, on n'arrive presque toujours au même tronc commun de l’arbre des causes : l’islamigration (mot-valise formé par la fusion entre islam et immigration). Vais-je trop vite en besogne en établissant cette corrélation pour ne pas dire causalité ? Je ne le pense pas.
    En effet, j’invite à lire un best-seller à la fois anthropologique, sociologique et psychanalytique, paru pour la première fois dans le monde arabe en 1981, sous le titre «le sous-développement social : introduction à la psychologie de l’homme opprimé»). Son auteur libanais, Mostafa Hegazy (1936-2024), diplômé de l’université de Lyon, fut académicien, psychologue et essayiste de renommée. Depuis 1981, son livre ne cesse d’être réédité, étudié et commenté tellement son diagnostic demeure d’actualité. Partant du constat factuel que les programmes de développement ne fonctionnaient pas dans le monde arabe, malgré les milliards de dollar dépensés, il a tenté d’établir son arbre des causes, des racines aux branches, pour comprendre les mécanismes intrinsèques de ce blocage qui empêchent le développement.

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  • Expulsion au nom de l’hystérie climatique : les Masaï de Tanzanie forcés de quitter leurs terres

    Ces jours-ci, une variante particulièrement perverse du colonialisme moderne refait surface. Ce qui se déroule en Tanzanie, en Afrique de l’Est, laisse sans voix et jette une lumière crue sur les zones d’ombre d’une prétendue noble lutte pour la protection du climat. Car les certificats de CO2, eux, rapportent beaucoup d’argent.Le gouvernement tanzanien a commencé à expulser plus de 110 000 membres du peuple Masaï hors de la zone protégée du Ngorongoro. Le prétexte officiel : la protection de la nature. La dure réalité : il s’agit de certificats de CO2 rentables et d’un tourisme de safari lucratif. «Le gouvernement fait tout pour étouffer les communautés locales et tirer davantage de revenus du tourisme et de la chasse aux trophées», déclare Moloimet Olemoko, un berger masaï, au Telegraph britannique. Ses paroles résonnent comme un cri désespéré contre le cynisme mêlant protection climatique et appât du gain.

    Au sud de Ngorongoro, une entreprise nommée Carbon Tanzania vend déjà des certificats de CO2 sur environ 110 000 hectares de terres – précisément là où les Masaï font paître leurs troupeaux depuis des générations. En février, un autre accord de 120 000 dollars a été signé avec Kilombero North Safaris, interdisant aux Masaï l’accès à trois de leurs forêts ancestrales. L’histoire se répète : dans les années 1950, les Masaï avaient déjà été chassés du Serengeti, à l’époque sous prétexte de conservation de la nature classique. Aujourd’hui, ce sont des projets climatiques «modernes» qui servent de justification à leur expulsion.

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  • « Le loisir fécond est la condition de la démocratie » - Jean-Miguel Pire

    L'otium, nom latin du loisir intelligent, a été détourné de sa puissance originelle, éthique et politique, par les Romains puis par les religions monothéistes. L'historien et sociologue Jean-Miguel Pire en ravive l'esprit dans son dernier essai, L'otium du peuple, à la reconquête du temps libre (Sciences humaines, 2024). Il réfléchit aux moyens d’en démocratiser les ressources dans un contexte où son antithèse, le négoce (« nec otium » – littéralement, ce qui nie l’otium), étend son hégémonie et où, en particulier, le marché des écrans capte une part croissante de notre « temps de cerveau disponible ».

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  • Révolte sociale et justification du meurtre : ce que révèle l'affaire Mangione

    L'assassinat de Brian Thompson, PDG de UnitedHealthcare, par Luigi Mangione, révèle les fractures de la société américaine. Acte politique dénonçant les abus du système de santé, il a suscité un flot de témoignages sur sa violence. Entre fascination malsaine pour un tueur devenu symbole et dénonciation légitime d'un système injuste, ce crime pose une question morale et politique : peut-on justifier le meurtre ?
    Brian Thompson, PDG de l'assurance médicale UnitedHealthcare, a été assassiné dans la rue à Manhattan (New York) en novembre dernier. Les indices laissés par son assassin présumé, Luigi Mangione, révèlent une démarche éminemment politique à l'encontre du système de santé états-unien. L'assassin lui a tiré trois balles dans le dos sur lesquelles étaient gravées les mots « Deny, Defend, Depose », une référence à la stratégie des assurances médicales pour éviter de couvrir les soins. Il a laissé un court manifeste dénonçant les pratiques des assurances santé.

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