L’auteur commence par s’attaquer à la notion vague d’anthropocène. Vague parce que personne n’est capable de la dater — la maîtrise du feu, le néolithique ou le capitalisme ? Entre 700 000 ans et 400 ans, il y a de la marge. Notion confuse aussi, parce qu’elle rejette sur l’homme en général, l’homme dans ses rapports à la nature alors qu’il s’agit d’un mode de production historiquement déterminé et si on veut des « cènes », l’auteur proposerait plutôt le « capitalocène ». C’est bien la logique du capital qui détruit les deux sources de la richesse, la terre et les travailleurs, ainsi que l’affirmait Karl Marx.