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  • La géoingénierie : une stratégie pour sauver le capitalisme, pas le climat

    La géoingénierie : le terme aux contours flous désigne l’ensemble des projets de modification volontaire du climat. Qu’il s’agisse de se prémunir du réchauffement global par la modification du rayonnement solaire ou en capturant massivement le carbone de l’atmosphère, ou que l’on tente de réparer localement ses effets catastrophiques en prétendant par exemple modeler les glaciers à notre guise, ces variantes ont en commun l’ambition démiurgique de leurs promoteurs. Il s’agit de contrôler nous-mêmes le climat plutôt que d’arrêter de le dérégler.

    Ces remèdes d’apprentis sorciers suscitent beaucoup de critiques tant ils pourraient s’avérer pires que le mal, en déclenchant des phénomènes imprévisibles et incontrôlables. Ils s’immiscent pourtant avec de plus en plus d’insistance dans les discours politiques, scientifiques et dans les conférences climatiques, au risque de bientôt paraître incontournables.

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  • ENTRETIEN CrowdBunker et Holitime : les David face aux Goliath des GAFAM (Vidéo)

    Ils contournent la censure des médias et des médecins ! Entretien vidéo avec les fondateurs de CrowdBunker, alternative à YouTube, et Holitime, alternative à Doctolib. – Avec Matthieu et Johann Fakra.

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  • Jérôme Fourquet dresse le portrait d'une France métamorphosée

    Directeur du département Opinion de l'Ifop, Jérôme Fourquet est reconnu comme « l'un des meilleurs observateurs de notre société »Après L'Archipel français, une nation multiple et divisée (2019, prix du livre politique), La France sous nos yeux (2021, prix du livre d'économie) et La France d'après (2023), Jérôme Fourquet publie Métamorphoses françaises, état de la France en infographies et en images (Seuil). Paradoxe : cet « album de famille collectif » montre un pays devenant de plus en plus étranger à lui-même.

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  • Requiem du Singe Humain aux espèces disparues

    73% des espèces vivantes ont disparu durant les 50 dernieres années (source WWF, Living Planet 2024)

    Chères espèces qui n’êtes plus,
    C’est avec le cœur lourd que je prends aujourd’hui la plume pour adresser ces mots à vos grandes âmes assassinées. Vous, qui peupliez autrefois des terres luxuriantes, des océans vastes et des cieux infinis, vous qui faisiez partie de cette danse sacrée de la vie, je vous demande humblement pardon.

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  • « La disparition des droits humains fondamentaux à l’ère de l’intelligence artificielle et du capitalisme financier numérique »

    La principale caractéristique du capitalisme contemporain est sa dépendance à l’égard de la création de volumes croissants de liquidités pour soutenir les marchés financiers, face à la démolition systématique de l’économie réelle basée sur la production de biens et de services pour la consommation de masse. Ce processus a commencé dans les années 1970, avec l’introduction à grande échelle de l’automatisation dans les processus de production : depuis lors, le capital n’a pas pu, ou n’a pas voulu, réabsorber la masse de main-d’œuvre salariée qui se retrouvait progressivement au chômage et a préféré se réfugier sur les marchés financiers, où l’argent fait travailler l’argent, et non les gens.

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  • Modification volontaire du climat : on peut jouer à Dieu

    Les pluies survenues à Dubaï au mois d'avril 2024 ont suscité des interrogations quant à leur possible origine humaine. Bien que les experts aient écarté cette hypothèse, un reportage de la radio-télévision suisse s'est intéressé à la géo-ingénierie (techniques permettant la modification de la météo). Si l'efficacité de cette pratique fait débat, une chose est certaine : il ne s'agit pas de science-fiction.

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  • Que s’est-il passé à Kazan lors du 16ème sommet des BRICS ?

    L’émergence des BRIC[2], puis des BRICS et enfin des BRICS+ a été très probablement l’événement le plus important de ces vingt dernières années[3]. L’acronyme BRIC — Brésil, Russie, Inde, Chine — a été introduit dans notre langage populaire par Jim O’Neill, économiste chez Goldman Sachs il y a plus de vingt ans[4]. Ce groupe de pays a été rejoint en 2011 par l’Afrique du Sud. Avec cet ajout, les pays BRICS représentaient 26 % de la masse continentale mondiale et un total du PIB mondial (en PPA) passant de 25,6 % en 2009 à 33,7 % fin 2024. L’affirmation que les BRICS représentent les intérêts de la « majorité mondiale » y a gagné en crédibilité[5].

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