A la demande du Département américain de l’Energie (DOE), une analyse de l’impact du CO2 sur le climat américain a été réalisée et publiée en juillet 2025. Elle est intéressante à bien des égards.
La ligne générale de ce document est présentée par Le Figaro du 8 août 2025, sous la plume du journaliste Tristan Vey qui résume l’affaire de manière quelque peu lapidaire : « Il y a quelques jours, le DOE a commandé un rapport à cinq climatosceptiques pour justifier l’abandon de toutes normes et régulations destinées à limiter les émissions de CO2. »
Rien n’est si simple
Formule aussi succincte que définitive, mais un peu courte si l’on s’attarde sur la conclusion du rapport, aux termes soigneusement pesés, qui dit ceci :
« Le rapport préconise une approche qui reconnaisse explicitement les incertitudes, plus nuancée et fondée sur des données probantes pour éclairer les politiques climatiques.
« Les risques et les avantages d’un changement climatique, tant naturel qu’humain, doivent être mis en balance avec les coûts, l’efficacité et les impacts collatéraux de toute action climatique, compte tenu du besoin du pays d’une énergie fiable et abordable, avec une pollution locale minimale.