L’eau déferle, les maisons s’effondrent, les familles pleurent, et les médias diffusent l'image d'une humanité impuissante, broyée par le destin.
C'est la structure même de la tragédie classique : la fatalité frappe et l'homme n'est que témoin de sa propre chute. Ce récit médiatique omniprésent nous fait vivre les inondations comme une épreuve à laquelle il est impossible d'échapper. Dans cette vision tragique, le destin est une force extérieure, inéluctable, qui frappe les innocents et laisse derrière lui un paysage de désolation et d’impuissance. Nous assistons, passifs, à cette grande mécanique qui nous dépasse.