Dimanche dernier nous sommes repassés à l’heure d’été : en voilà une idée qu’elle était bonne ! Je vais paraphraser Coluche dans « Les Milieux Autorisés » (vous n’y êtes pas !) ; il se trouve qu’un beau matin, un centralien voulut « s’autoriser quelque chose » : il se lança dans le calcul des économies d’équivalent pétrole si on avançait les horloges d’une heure une partie de l’année et il trouva un gain de 300 000 tonnes par an, soit un super tanker. Sur une consommation annuelle tournant autour de 100 Mt qu’on ne pouvait prévoir avec une précision meilleure que 1 Mt, avouez que ça faisait riquiqui. Et pourtant, le gouvernement de l’époque sauta à pied joint sur la chose suite à la première crise pétrolière.
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Pourquoi les voitures électriques vont à la casse beaucoup plus vite que les thermiques ?
C’est une enquête de Reuters qui devrait faire beaucoup de bruit et qui pourrait aussi avoir des conséquences dans l’industrie automobile électrique. L’agence de presse britannique est partie du constat qu’au regard de ses parts de marché, le nombre de véhicules électriques dans les casses était particulièrement élevé. Pourquoi y a-t-il autant de voitures électriques à la « poubelle » alors qu’elles représentent moins de 15 % des véhicules en circulation ?
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Ariane Bilheran sur RCF : "L'imposture des droits sexuels ou la loi des pédophiles"
Ariane Bilheran a un triple parcours de lettres classiques, de philosophie et de psychologie. Elle se passionne pour le thème de la psychologie du pouvoir et de ses déviances. Elle expose la sexualisation des enfants, ainsi que le flou qui s’immisce en Europe et plus particulièrement en France, sous l’influence de l’Organisation Mondiale de la Santé, dans une législation prônant une transgression de l’intimité et du psychisme de l’enfant qui n’a rien à voir avec la prévention et la protection à laquelle il a droit de la part de ses parents et de l’état.
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Papillomavirus: une nouvelle offensive politico-industrielle dénuée de fondement scientifique
L’étrangeté de la controverse est liée au fait que les principaux protagonistes (politiciens, médecins et chercheurs médiatisés, y compris le professeur Raoult d’ailleurs) sont en réalité incompétents sur ce sujet complexe et qu’aucune voix scientifique sérieuse ne se fait entendre à ce jour.
Laurent Mucchielli s'entretient avec le docteur Michel de Lorgeril
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Témoignages d’anciens soldats : ces trois livres que l’armée américaine ne veut pas que vous lisiez
Lorsque la réalité des interventions simultanées en Irak et en Afghanistan a commencé à se voir, de nombreux participants – comme les vétérans du Vietnam avant eux – sont devenus furieux, amers et désabusés. Certains d’entre eux se sont tournés vers l’écriture de mémoires qui démystifient l’ensemble du projet coûteux et désastreux de 8 000 milliards de dollars connu sous le nom de « guerre mondiale contre le terrorisme ».
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La low-tech ou le principe du techno-discernement
La principale dimension de la low-tech est sans doute celle de la résilience. Car, plus vous dépendez d’un système high-tech, et plus vous êtes prisonnier d’un fonctionnement mondialisé. Les défenseurs de la low-tech estiment que la smartcity (ville utilisant les technologies de l’information et de la communication pour améliorer la qualité des services urbains) n’est pas la ville de demain. Que penser d’une ville dont les flux et le fonctionnement seraient gérés par des multinationales californiennes, avec des données hébergées dans des data centers basés au Groenland, des capteurs fabriqués en Asie du Sud-Est avec des matières premières issues de 40 pays différents ?
Philippe Bihouix interviewé par le Journal Toulousain
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De la Silicon Valley Bank au Crédit Suisse: risques d'une nouvelle crise financière ?
Est-ce que nous sommes en train d’assister au début d’une nouvelle crise financière à l'échelle internationale ? Les derniers jours ont vu d’abord la faillite de trois banques régionales américaines (Silicon Valley Bank (SVB), Signature et Silvergate), puis la chute historique des actions de Crédit Suisse (CS) le 15 mars lors d'une séance dramatique où plusieurs banques européennes ont connu de fortes pertes. Au lendemain, une intervention de taille par la Banque Nationale Suisse, offrant jusqu’à 50 milliards de francs de prêts à CS, semblait avoir calmé la situation, tout comme le plan de plusieurs grandes structures américaines (JPMorgan Chase, Goldman Sachs...) pour aider First Republic, une autre banque outre-Atlantique en difficulté. Pourtant, CS et First Republic ont de nouveau dévissé sur les marchés vendredi à l'issue d'une « semaine noire ».
Peter Bannister - 18 mars 2023