La principale dimension de la low-tech est sans doute celle de la résilience. Car, plus vous dépendez d’un système high-tech, et plus vous êtes prisonnier d’un fonctionnement mondialisé. Les défenseurs de la low-tech estiment que la smartcity (ville utilisant les technologies de l’information et de la communication pour améliorer la qualité des services urbains) n’est pas la ville de demain. Que penser d’une ville dont les flux et le fonctionnement seraient gérés par des multinationales californiennes, avec des données hébergées dans des data centers basés au Groenland, des capteurs fabriqués en Asie du Sud-Est avec des matières premières issues de 40 pays différents ?
Philippe Bihouix interviewé par le Journal Toulousain