Le réseau de journalistes Forbidden Stories vient de révéler, à travers l’enquête « Story Killers » un maillage complexe d’entreprises dédiées à la manipulation massive de l’opinion en ligne. En creux, ce phénomène s’appuie sur les pathologies d’un espace public, numérique fragmentaire, sur les déséquilibres et les grandes fragilités de la profession journalistique, et sur les ambitions de pouvoir démesurées d’acteurs privés.
Par Nikos Smyrnaios, chercheur en sciences de l'information et de la communication, maître conférence à l'IUT A de l'université de Toulouse 3.