J’en ai conscience, je vous ai envoyé beaucoup de pétitions récemment.
En moins de quinze jours, j’en ai écrit deux : l’une contre la criminalisation des porteurs de canif[1], l’autre demandant au nouveau gouvernement Barnier de renoncer à son projet de généraliser la vidéosurveillance algorithmique [2] .
Ces deux combats peuvent paraître éloignés l’un de l’autre. Le premier, dérisoire. Le second, illusoire. Ils participent pourtant de réactions à un même phénomène.
Je n’avais pas du tout prévu, dans mon emploi du temps, de rédiger ces deux textes ; ils se sont imposés à moi pour faire face au caractère absurde et révoltant de ces « mesures » sorties du chapeau (hélas) sans fond de notre régime technocratique.
Et dans l’espoir d’alerter et de réveiller les esprits qui peuvent encore l’être.