« Tout ce qui dégrade la culture raccourcit les chemins qui mènent à la servitude », disait Camus dans un entretien accordé à la revue Caliban en 1951. Dans une tribune publiée dans Le Monde, un collectif de chercheurs alerte de la « passivité » de certains musées français face aux ingérences du Parti communiste chinois (PCC) dans la suppression de cultures qu’il souhaite faire disparaître.
Récemment, le Musée du quai Branly – anciennement musée des Arts et Civilisations d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques – a supprimé le nom « Tibet » de ses catalogues au profit de l’appellation approuvée par le régime chinois : « région autonome du Xizang ». Même modus operandiau Musée Guimet, musée des arts asiatiques, qui a rebaptisé les salles d’art consacrées au Tibet par le « monde himalayen ».