Qualifier les faits ou les choses est un pouvoir que l’on se donne facilement, avec un micro ou un verre à la main. Pourtant, la question qui surgit dépasse nos calendriers : comment lire ces événements en dehors de la politique, ou du marketing ? Les réalités de l’attaque sont hors du temps. Quel sens pour l’humain ? Il est où le progrès, il est où ce Progrès quasi religieux que l’on n’arrêterait pas, selon le lieu commun naïf et niais ? Entre crime contre l’humanité et la banalité du progrès auquel on s’attend, il faut tenter de redonner du sens.