À l’Université, j’enseigne avant tout l’esprit critique, qui est la base essentielle de la production du savoir scientifique. L’objet de cet article est donc de proposer au lecteur une véritable analyse critique de ce qui s’est passé. En tant que fonctionnaire d’État de rang A, il est attendu de moi un devoir de réserve.
Cependant, en tant que professeur enseignant le doute, sel de l’esprit et indispensable dans les disciplines scientifiques, et facilitant la capacité des étudiants à interroger les données scientifiques avec un regard neuf et critique, attitudes tant essentielles dans l’apprentissage de la science, il est aussi de mon devoir, et c’est même une mission des universitaires, d’apporter la critique ainsi que le débat à tout élément qui semble contradictoire d’avec la production scientifique, afin d’éclairer le débat et le public, et notamment dans les champs disciplinaires concernés où mes compétences sont sollicitées.