Dans son discours de remerciement prononcé dimanche soir, depuis le palais aux 1000 pièces qu’il s’est fait bâtir à Ankara, Erdogan a adopté un ton martial : « Ces dix dernières années, tous les pièges que l’on nous a tendus, toutes les tractations dont la Turquie a été victime, tous les poignards plantés dans notre dos n’étaient faits que pour empêcher les élections d’aujourd’hui. » Quant à l’avenir, il l’annonce prometteur : « Le prochain siècle sera celui de la Turquie ».