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Dans ce premier épisode du cycle Résilience, nous recevons Alain Juillet, ancien Haut responsable à l’intelligence économique et Directeur du renseignement à la DGSE.
Il partage son analyse sur les grands défis de la France : perte de souveraineté, instabilité politique, faiblesse de l’investissement industriel, mais aussi absence d’une vision nationale claire.
In my view, major cracks are developing in the economy because we are heading toward a collapse scenario of the type that Dr. Joseph Tainter talks about in his book, “The Collapse of Complex Societies.” No one has told the general population about the potential problem, partly because they don’t fully understand the issues themselves, and partly because the underlying causes are too frightening to discuss with the public. At the root of these collapse-related issues is a physics issue, which is only gradually being fully understood.
In this post, I try to describe at least some of the issues involved. I don’t believe that the situation is hopeless. At the end, I discuss where we are now, relative to historical patterns, and some reasons to be optimistic about the future.
Dans un monde où l'information circule à la vitesse de la lumière, une ombre plane sur les voix dissidentes. Suite à l'interview récente de Nicolas Vidal, fondateur de Putsch Media, diffusée sur France-Soir et partagée sur X, ainsi qu'au commentaire incisif de Momotchi, qui dénonce l'arme ultime de la censure numérique, il est temps de décortiquer ce phénomène insidieux : « le shadowbanning ». Ce mécanisme, qui étouffe les médias indépendants sans jamais l'avouer, n'est pas une anomalie technique. Il est le reflet d'un pouvoir de concentration économique qui rappelle les pratiques anticoncurrentielles de la grande distribution. Comme les petits producteurs relégués au fond des rayons des supermarchés, les créateurs de contenu critiques sont invisibilisés, poussés vers la ruine, tandis que les géants subventionnés monopolisent l'espace. Et pendant ce temps, le ministère de la Culture et de la Communication, chargé du numérique, ferme les yeux, taxant de « complotistes » ceux qui osent alerter.
Ces personnes - 4% des 18 millions de plus de 60 ans - n'ont aucun contact avec de la famille, des amis, le voisinage ou des associations, selon une étude CSA réalisée en avril 2025 par l'association, qui mesure tous les quatre ans depuis 2017 leur isolement en prenant en compte ces quatre cercles de sociabilité. Leur nombre a augmenté de 42% par rapport au précédent baromètre de 2021, année du Covid-19. En 2017, elles n'étaient "que" 300.000 dans cette situation.
Il y a un mélange assez paradoxal au cœur de l'opinion. D'un côté, il est possible d’observer dans les sondages un niveau de colère historique, avec une indignation face aux multiples crises que traverse le pays. Dans les cortèges, il est possible de retrouver une forme de détermination chez ceux qui se mobilisent. Ils estiment qu’en l’absence d’une mobilisation, rien ne changera.
Il est également possible de percevoir une certaine désillusion, voire une lassitude. Une partie significative de l'opinion doute désormais de l'efficacité des manifestations.
Si nous prêtons l’oreille aux médias, nous avons le sentiment d’un monde en plein chaos. Pourtant, jamais de mémoire d'historien, les humains n'ont aussi bien vécu qu'en ce début du IIIe millénaire...
Cela se vérifie avec en premier lieu la disparition des grandes famines. Les dernières remontent à près d’un demi-siècle et elles ont frappé le Sahel et l’Éthiopie.
La disponibilité alimentaire dans le monde est passée d’environ 2200 kcal/jour/habitant en 1900 à près de 3000 kcal/jour/habitant en 2020. Elle a augmenté de plus d’un tiers en dépit d’une multiplication par cinq de la population mondiale depuis 1900, de 1,6 à plus de huit milliards d'habitants !
Les endémies comme la variole, le choléra, la lèpre ou la peste ont été éradiquées presque totalement et les nouvelles endémies comme le sida ou le covid-19 ont pu être endiguées très vite. Il s’en est suivi un doublement de l’espérance de vie à la naissance dans tous les pays du monde dans le dernier siècle. Elle est passée de 35 ans environ en 1900 à plus de 70 ans aujourd’hui en moyenne (82 ans en France).
Cet article analyse un mode de gouvernance caractéristique des démocraties libérales européennes : l’adoption de normes intrusives dans la vie quotidienne, toujours justifiées au nom de la vertu (santé, sécurité, protection des enfants, environnement, solidarité humanitaire). S’inspirant de Tocqueville et de Foucault, nous montrons que cette dynamique correspond à un « despotisme doux » ou à une biopolitique paternaliste. Loin d’être accidentelle, elle s’explique par la perte progressive des compétences souveraines des États au profit d’instances supranationales. Moins les États disposent de leviers régaliens, plus ils compensent par un surcroît de réglementation domestique, conduisant à une forme de dérive totalitaire douce, un « soft totalitarisme ».