La question des effets indésirables des vaccins anti-Covid fait l’objet d’un déni politico-médiatique au point d’apparaître comme un véritable tabou. La chronologie indique qu’eut lieu d’abord une phase d’incertitudes (première partie de l’année 2021) durant laquelle il s’agissait surtout pour le gouvernement d’étouffer « l’affaire AstraZeneca » et de préparer le terrain aux vaccins à ARNm. Ensuite, à l’approche de l’été 2021, le gouvernement souhaitant vacciner la totalité de la population et faisant voter une obligation vaccinale sous peine d’exclusion sociale, le débat et les questionnements disparurent au profit d’un discours unique vantant une efficacité et une sûreté des vaccins ARNm « prouvées par la science » et diabolisant toute critique à travers la figure infamante de l’« anti-vax ». L’article raconte et analyse cette construction politico-médiatique, en
soulignant au passage les complicités trouvées par le pouvoir politique dans le corps médical ainsi que le manque d’indépendance de la Haute Autorité de Santé (HAS). Il constate également que les médecins promus comme les meilleurs « experts » par le gouvernement, et qui étaient omni- présents dans les médias, ne maîtrisaient pas l’information scientifique disponible.