Le déficit d’information, provoqué par une gestion hyper-centralisée et personnalisée, a contribué au désastre. Combien de décès auraient pu être évités ? Combien de jeunes ont vu leur santé mentale durablement affectée ? Combien d’années de vie étudiante ont été gâchées ? Et que dire des montagnes de dettes accumulées ? Le bilan de la gestion de la crise Covid est une véritable catastrophe. Une commission d’enquête serait donc non seulement justifiée, mais nécessaire.
Il faut également éclaircir l’instrumentalisation du Conseil scientifique. Jean-François Delfraissy, qui présidait le Conseil scientifique et est aujourd’hui président du Comité consultatif national d’éthique, a lui-même admis que ses recommandations n’étaient jamais suivies et que la gestion de la crise sur le plan médical était une catastrophe. Pourquoi n’a-t-il alors rien dit ? Pourquoi n’a-t-il pas alerté ? La responsabilité de cet homme est clairement engagée. Son rôle était de prévenir, de dire « attention ». Pourtant, on ne l’a jamais entendu le faire. Une telle défaillance mérite d’être examinée et jugée.