À l’heure où 56 % de la population mondiale est concentrée en ville (une proportion qui devrait grimper à 66 % en 2050), le destin de l’humanité semble résolument urbain. Mais une telle concentration humaine peut-elle se maintenir dans ces espaces énergivores et polluants, complexes et vulnérables aux crises qui se multiplient ? Pour les penseurs de la décroissance, qu’ils soient économistes, géographes, architectes ou philosophes, la solution se trouve hors des métropoles, et notamment dans le modèle biorégional. En prenant la clef des champs, se déploie une autre manière d’habiter le monde dans le respect de ses limites.