L'incendie de l'église Saint-Hilaire-le-Grand à Poitiers, le 3 octobre, s'inscrit dans une série impressionnante de sinistres dans toute la France. On ne peut plus raisonnablement invoquer un malheureux hasard. Il y a certes un manque d'entretien des 45 000 édifices catholiques que compte la France. Mais l'arrestation d'incendiaires et de profanateurs exige une réponse politique et pénale.
Saint-Hilaire-le-Grand : cette célèbre église de Poitiers (Vienne), chef-d'œuvre de l'art romain classé au patrimoine mondial de l'Unesco, s'est ajoutée, le 3 octobre, à la série noire des édifices religieux incendiés et profanés en France. Aucun doute pour les enquêteurs quant à l'origine du sinistre : ils ont ouvert une enquête pour « dégradation volontaire d'un lieu de culte » — et pas n'importe lequel : cette église du Xe siècle a été bâtie sur le tombeau de saint Hilaire (315-367), premier évêque de Poitiers et docteur de l'Église.
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La « lutte contre le terrorisme » crée plus de terroristes qu’elle n’en tue
Le principal moteur de la violence anti-israélienne est la colère contre les actions d’Israël. Cela ne dépend pas de la nature ou même de l’existence d’un groupe spécifique. Comme le montre la longue histoire du conflit entre Israël et les Palestiniens, si un groupe de résistance est battu ou perd de son importance, la colère et le désir de riposter trouveront d’autres canaux.
Il convient de rappeler que la création du Hezbollah et sa rapide montée en puissance au début des années 1980 s’expliquent en grande partie par la colère générale suscitée par une précédente attaque israélienne contre le Liban – une invasion à grande échelle en 1982 qui, entre autres horreurs, a donné lieu au massacre des camps de réfugiés de Sabra et Chatila. Le Hezbollah a gagné une grande partie du soutien populaire en se présentant comme le principal défenseur des Libanais contre les déprédations israéliennes.