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  • Algocratie : notre planète brûle et nous likons

    Comme le prophétisait le politologue Herbert Simon en 1971, « l’abondance d’information implique […] une pénurie de ce que l’information consomme, et ce que l’information consomme est évident : il s’agit de l’attention de ses destinataires. Par conséquent, une abondance d’information crée une rareté d’attention. » L’extractivisme – le fait d’accaparer une ressource inexploitée pour la transformer en marchandise – se déploie dans le virtuel avec la même avidité que dans le réel. Notre attention est une ressource finie, matière première sur laquelle se sont bâtis les empires publicitaires des entreprises les plus puissantes de la planète : Alphabet (90 % de revenus d’origine publicitaire), compagnie mère de Google et YouTube, et Meta (98 % de revenus d’origine publicitaire), compagnie mère de Facebook et Instagram. Les autres réseaux sociaux ont, eux aussi, des revenus presque exclusivement publicitaires. Tous se livrent une guerre féroce pour capter notre temps de cerveau disponible. C’est ce qu’on appelle l’économie de l’attention.

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  • Les Houtis sont-ils en train de l’emporter en mer Rouge ?

    Au cours des cinq derniers mois, la coalition a mené des frappes quasi quotidiennes contre les Houthis. Récemment, le 7 juin, les États-Unis et le Royaume-Uni ont mené six frappes aériennes, dont quatre visaient l’aéroport de Hodeidah et le port maritime de Salif, et deux la région d’al-Thawra, selon la chaîne de télévision Al Masirah TV, basée à Beyrouth et qui appartient aux Houthis.

    Ces frappes ont eu lieu huit jours après que les deux armées occidentales ont attaqué des cibles houthies à Hodeida et dans le sud du Yémen, faisant au moins 16 morts et 35 blessés dans ce qui semble être l’une des plus importantes attaques de Washington et de Londres contre Ansarallah depuis le début de la campagne conjointe américano-britannique à la mi-janvier.

    Il est difficile de déterminer dans quelle mesure les frappes ont endommagé la machine de guerre des Houthis et sa capacité à poursuivre ses attaques contre des cibles maritimes. Néanmoins, ces opérations, qui ont coûté aux États-Unis quelque 1 milliard de dollars selon un nouveau rapport des services de renseignement, n’ont finalement pas réussi à dissuader Ansarallah, qui continue de tirer des missiles et des drones sur des navires au large des côtes du Yémen.

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