La conception néolibérale de l'être humain n'a rien de profond. Elle repose essentiellement sur l'intérêt et l'apparence. Elle semble se se réduire donc à l'enveloppe, à l'emballage, à la matière qui la tient debout. Le culte du paraître recouvre toute la personnalité, du maquillage à la gestuelle jusqu'à d'autres charmants comportements à vocation séductrice. Cette culture évite totalement le fondamental : c'est à dire ce que nous sommes vraiment. En l'espèce, personne ne sait répondre à cette question apparemment incongrue : Qui suis-je réellement...
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L’Amérique de Trump va dynamiter l'Union Européenne
L’Union Européenne arrive au bout de sa trajectoire. Tandis que Macron tente de jouer un rôle à Washington, Ursula von der Leyen s’affiche en Ukraine pour donner l’illusion d’une influence européenne. Mais la réalité est implacable : Kiev s’effondre, et les négociations stratégiques se font entre la Russie et les États-Unis. L’Europe, reléguée au second plan, n’est plus qu’un pion dans un jeu qui la dépasse.
L’OTAN, pilier du système bruxellois, vacille. L’alignement total sur les intérêts américains a vidé l’Europe de toute autonomie stratégique. Dépendante économiquement, soumise militairement, elle n’a plus aucun levier pour peser dans l’arène mondiale. Ce qui se joue actuellement n’est rien de moins que la sortie de l’Histoire pour l’Union Européenne, incapable de défendre les intérêts des peuples qu’elle prétend représenter.
Sur le front économique, la fracture est encore plus brutale. Le monde entre dans une ère de protectionnisme et de conflits commerciaux. Droits de douane, réindustrialisation, souveraineté énergétique : les grandes puissances prennent un virage stratégique que l’Europe est incapable d’anticiper. Pendant que les États-Unis et la Chine investissent massivement dans l’innovation et la production, Bruxelles enchaîne les politiques d’austérité et les carcans écologistes qui étranglent son industrie.
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Comment les lobbies agricoles manipulent la gestion de l’eau
Le système de gestion de l’eau a été détourné pour servir les intérêts d’une minorité : les plus gros agriculteurs irrigants. C’est ce que révèle Greenpeace dans un rapport publié jeudi 13 février. Alors que les pressions sur l’eau ne vont que s’accroître avec le dérèglement climatique, l’ONG explique la bataille d’influence que livrent les tenants de l’agro-industrie pour avoir toujours plus recours à l’irrigation.
Ce procédé, qui alimente 7 % de la surface agricole utile, est responsable de près de la moitié de la consommation d’eau en France, loin devant l’eau potable. Or, ces volumes d’eau gigantesques ne servent pas à nourrir directement la population : l’irrigation est très utilisée pour la culture du maïs, essentiellement destinée aux animaux d’élevage.
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« Miel Connection », quand la crise du miel ouvre la porte aux alternatives technologiques
Une étude menée sous l'égide de l'UE a révélé que près d'un miel importé sur deux (46 %) est frauduleux (l'Ukraine est le premier fournisseur du marché français). Autrefois coupé avec des sirops de maïs, il est désormais mélangé avec des sirops de riz, de blé et de betterave, plus difficiles à détecter avec les tests en vigueur. Comme dans tout marché gangrené par la fraude, les trafiquants redoublent d'ingéniosité.
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Le ramadan, ce moment d’intense pression sociale sur bon nombre de musulmans
Le podcast Révolution des Cœurs, qui donne la parole aux femmes issues de familles musulmanes et qui racontent leur quête de liberté, a recueilli le témoignage de centaines de femmes angoissées qui font semblant de faire le Ramadan pour ne pas être rejetées par leur famille. Comment expliquer une telle pression sociale et ce phénomène est-il de plus en plus récurrent d'année en année ?
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Jacques Sapir décrypte la géopolitique : L'Ukraine sacrifiée par Trump ?
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Comment les réseaux sociaux ont créé une génération d'anxieux
Dépression, privation sociale, fragmentation de l'attention… Le bilan de cette addiction est terrible. L'auteur de cet ouvrage, vendu à plus d'un million d'exemplaires outre-Atlantique, établit un lien direct entre l'utilisation massive des smartphones et des réseaux sociaux et la vague de troubles mentaux des adolescents depuis 2010. « Nous avons découvert un grand pic d'anxiété et de dépression, apparu dans les années 2012-2013, touchant "la génération Z" » – une tendance confirmée depuis pour tout le monde anglo-saxon comme pour l'Europe, explique-t-il. Le pourcentage de jeunes adolescents diagnostiqués, toutes origines et classes sociales confondues, pour des troubles d'anxiété et de dépression s'est alors mis à flamber – respectivement de +135 % et de +106 %. En une décennie, l'anxiété est devenue le trouble dominant de cette génération : près de 25 % des collégiens en souffrent, suivie par la dépression (20 %) et les troubles de l'attention.